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Un chantier pharaonique

En un temps record, le radôme voit le jour à Pleumeur-Bodou sous la conduite de la CGE et du CNET.
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Neuf mois de chantier

Les premiers “coups de pioche” sont donnés en octobre 1961. Un chantier titanesque, conduit par la CGE (Compagnie Générale d’Électricité), s’engage. Rien que pour les terrassements, 3 000 tirs de mine sont effectués, 3 000 m3 de roches déplacées. La pose de la dalle réclame ensuite 4 000 m3 de béton coulés dans l’armature de 276 tonnes d’acier.

Acheminée par bateau depuis les Etats-Unis, l’antenne de 340 tonnes peut alors être montée sur son rail circulaire, une fois assemblée, pièce par pièce, panneau par panneau. Cette formidable machinerie est protégée des intempéries par un énorme parapluie blanc, haut de 50 mètres, en toile de dacron, gonflé d’air, comme un ballon.

Malgré leur ampleur, les travaux sont menés à un train d’enfer. L’ultime phase de construction mobilise jusqu’à 1250 personnes. Les ouvriers, techniciens et ingénieurs se relaient sur place, 24 heures sur 24. Jour et nuit, des gendarmes puis des vigiles, montent la garde autour du site. L’imposant dispositif de surveillance intrigue la population locale et alimente les conversations. La rumeur parle de base secrète. Et si elle servait au lancement d’une fusée ?